Les croyances limitantes

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Et maintenant voici l'article.
Usine dans les Balkans
D’autres système se sont effondrés, comme cette usine dans les Balkans.

Je me pose 5 minutes pour un peu de réflexion.

Depuis quelques temps, je reviens toujours à un point singulier. A un moment ou un autre du processus, mon interlocuteur bute sur une croyance limitante.

La croyance limitante que l’alimentation diversifiée suffit

J’appelle un prospect qui a assisté à la conférence en ligne que je tenais avec mon épouse. Après 30 minutes d’explications, il a compris de nombreuses choses.

Le message passe et c’est tant mieux.

Il est donc convaincu que les autres sont concernés.

Car lui n’est pas concerné par le déficit en micronutriments.

Pourquoi ? Parce qu’il mange équilibré et diversifié. J’ai beau expliquer que je ne mange que bio, j’ai accès à des légumes d’excellente qualité d’une AMAP ; j’ai quand même constaté des améliorations de ma vue et de ma silhouette avec des compléments alimentaires.

Non, l’attention de mon interlocuteur porte sur les faiblesses du mode de vie des autres.

C’est une croyance que je qualifierai de « technique ». Avec plus d’explication, la prise de conscience doit pouvoir monter au niveau personnel, mais on voit bien que la cause profonde est la croyance Je ne suis pas concerné.

La croyance que le commerce, c’est mal

Une autre croyance sympathique que j’ai rencontré plusieurs fois tient au fait d’aimer les produits que nous distribuons mais de ne pas aimer l’idée que nous puissions gagner de l’argent en les distribuant.

C’est comme si votre interlocuteur ne voulait pas voir que toute activité commerciale pérenne engendre du profit. Si elle n’en génère pas, cela se termine rapidement très mal et les produits disparaissent.

Les français sont-ils tellement préservés de la réalité économique qu’ils ont encore la possibilité de croire à compte de fée acommercial ?

En blaguant, je conseille le déménagement dans les derniers paradis communistes à ces personnes.

La croyance que la réussite des uns se fait au détriment des autres

Cette croyance limitante me semble assez répandue autour de nous. Elle se base sur une perception d’un monde fini, limitant, où la quantité de biens et services est limitée par des contingences physiques.

Ce monde empêche de réaliser ses rêves. Dès le plus jeune âge, il met dans la tête de l’enfant

Cela ne va pas être possible

Depuis 3 siècles, le gâteau est en croissance, donc celui qui réussit ne pique pas dans les poches de celui qui échoue.

Cependant je crois que je verrai de mon vivant le retour des contraintes physiques comme déterminant principal de l’économie mondiale, autant il me semble clair, désormais, que les relations entre humains peuvent être à somme négative ou positive.

Si la décroissance devient une réalité, un peu de sobriété heureuse remettra l’économie sur les rails.

Ou pas.

Mais dans tous les cas, le jeu pourra être à somme nulle ou négative, comme dans le cas d’une guerre civile généralisée, ou à somme positive, dans le cas d’une adaptation de l’espèce humaine aux contingences physiques de l’après pétrole.

Bref, je considère désormais que c’est une excellente excuse pour ne pas prendre ses responsabilités.

Non merci, je ne veux pas réussir parce que ce serait au détriment d’un autre.

Étonnant n’est-ce pas ?

Et pourtant, j’ai déjà rencontré des gens dont les attitudes mentales sont tellement limitantes qu’ils ne risquent pas de réussir. Tout est question d’attitude et de croyance.

La croyance dans la pérennité du système occidental

Je suis entouré de gens pour qui le confort et la sécurité sont très important. Ils n’envisagent absolument pas que le système qui sous-tend leur monde puisse s’effondrer.

Ils sont dans le bunker bien à l’abri ne voient pas le fantassin qui s’approche avec le lance-flamme.

Pas question de voir la crise systémique, que nous vivons actuellement, se rapprocher, chaque jour un peu plus, du cœur de l’Union Européenne. Leur croyance dans la pérennité de leur petit monde les empêche de s’adapter aux conditions changeantes.

Là où je rêve d’être mobile avec ma famille, ils rêvent de stabilité et de pérennité.

Jusqu’à la mort.

La croyance que vous aurez une retraite

Voici une croyance sympathique.

Mais si tu quittes ton emploi, tu n’auras pas de retraite ?

Si je quitte mon emploi en ayant mis en place un revenu récurrent qui remplace mes revenus du travail, pourquoi diable aurais-je besoin d’une retraite ?

Si le flux de revenu fonctionne quand je suis actif, il fonctionnera également quand je serai inactif, non ?

Parfois, je sens que la personne est bloquée parce que le modèle « soumission salariée, libération à la retraite » est tellement attractif qu’il lui est impensable d’en sortir.

Sauf que je ne parie pas grand chose sur le niveau des retraites en 2035 !

Pour quelle raison notre système pourrait aller mieux dans 20 ans ?

  • Les travailleurs futurs sont connus.
  • Ils gagneront moins que leurs ainés.
  • Ils sont moins nombreux pour supporter les retraites des baby-boomers.
  • Ils peuvent s’échapper à l’étranger.

Et pour finir, aussi loin que j’ai des souvenirs politiques, nous n’avons rien fait pour régler les problèmes de fond.

Pourquoi diable est-ce que cela devrait changer subitement, autrement que par un effondrement ?

Mes propres croyances limitantes

Balayons devant ma porte. Je me heurte également à mes croyances limitantes même si j’en ai identifié et levé beaucoup ces dernières années.

Cette vision de l’avenir est souvent perçue comme très pessimiste par mon entourage.

Je la trouve au contraire réaliste, puisque c’est la mienne 😉

Cependant, quand j’ai commencé mes études en 1989,

  • je ne pouvais accéder qu’à mes livres sauf à quitter mon domicile,
  • mon seul réseau était les pages blanches, jaunes et bleues,
  • je ne pouvais pas téléphoner autant que je voulais partout dans le monde,
  • je ne parlais que 2 langues,
  • je ne pouvais pas obtenir un numéro de Siret sans investir 10 000 euros, ce qui m’a obligé à renoncer à mon premier client et ma première entreprise.

Aujourd’hui, au même âge, mes enfants peuvent

  • accéder à toute l’information qu’ils veulent par internet,
  • accéder à des formations professionnelles,
  • activer deux réseau de contacts totalement différents, présents respectivement dans 120 et 20 pays,
  • contacter n’importe qui par téléphone ou vidéoconférence,
  • se cloner en vidéo,
  • avoir un numéro de Siret en 1 jour,
  • et parler 4 langues.

Je suis donc optimiste vis-à-vis de notre capacité à rebondir, à éviter les ennuis et à nous épanouir.

La seule chose qui pourrait nous bloquer, c’est de penser que cela n’est pas possible.

Qu’en pensez-vous ?

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